requinquer (se)
vpron (re-kin-ké)
- 1Terme familier et ironique. Se parer plus qu'il ne convient, en parlant d'une vieille.
Requinquez-vous, vieille, Requinquez-vous donc
. Vieille chanson, citée dans TALLEMAND, Histor. t. II, p. 6, édit. in-12] - 2En général, se parer d'une manière affectée.
Depuis la mort du cher Sichée, Je ne m'étais point requinquée
. [Scarron, Virgile travesti]M. le duc de Villars s'habille pour jouer à huis clos Gengis-Khan ; la Denis se requinque ; deux grands acteurs, par parenthèse
. [Voltaire, Correspondance]Les femmes apprennent vite à se requinquer
. [G. Sand, la Famille de Germandre.]Fig.
Mon frère rira bien, quand il saura que vous [Mme Turcaret] avez pris ce nom burlesque [de comtesse], pour venir vous requinquer à Paris
. [Lesage, Turcaret]Activement et fig.
J'ai mon drame en public risqué, Et le parterre favorable, Au lieu de siffler m'a claqué.... Mais je ne suis pas requinqué Par un succès si désirable
. [Voltaire, Zaïre]
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